Depuis janvier 2025, les logements classés G sont officiellement interdits à la location. Et ce n’est qu’un début. Les logements classés F seront eux aussi exclus du marché locatif dès 2028, puis ce sera au tour des logements classés E à partir de 2034.
Pour les propriétaires bailleurs, la question devient urgente : faut-il vendre dès maintenant ? Lancer une rénovation énergétique ? Ou attendre… au risque de voir son bien se dévaloriser ?
Mauvais DPE : une décote inévitable à la revente
Les biens classés E, F ou G sont aujourd’hui pénalisés sur le marché de la vente. Selon les études récentes, une mauvaise étiquette énergétique peut entraîner une décote allant de 10 à 30 %. À l’inverse, un logement classé A ou B bénéficie d’une surcote pouvant atteindre 20 %.
La performance énergétique est donc devenue un critère décisif pour les acquéreurs, bien au-delà de la simple question écologique : elle influence la capacité à louer, le montant des charges et même la facilité à obtenir un crédit.
Une location bloquée pour les DPE F et G
Outre l’interdiction pure et simple de mise en location des logements G (depuis janvier 2025), il est important de rappeler que les loyers des logements classés F et G ne peuvent plus être augmentés, même lors d’un changement de locataire ou de travaux d’entretien.
Résultat : une rentabilité en chute libre et un bien de plus en plus difficile à exploiter. Le risque de vacance locative est réel, surtout dans un contexte de marché tendu où les candidats locataires privilégient les logements bien isolés.
Rénover : un investissement stratégique
Bonne nouvelle : rénover reste possible… et même encouragé. Depuis 2023, les propriétaires bailleurs bénéficient d’un déficit foncier majoré, qui permet de déduire jusqu’à 21 400 € de travaux par an de leurs revenus fonciers (contre 10 700 € habituellement). Pour en bénéficier, il faut :
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Être au régime réel (et non micro-foncier),
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Réaliser les travaux entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025,
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Atteindre un DPE de classe A à D après travaux,
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Et s’engager à louer le bien pendant au moins 3 ans.
D’autres aides peuvent s’ajouter, comme le dispositif Loc’Avantages (ex Louer Abordable), sous conditions de ressources et de plafonds de loyers, ainsi que certaines subventions de l’Anah pour les travaux d’amélioration.
Les spécificités de la rénovation en appartement
En copropriété, tout n’est pas possible. Il faudra notamment vérifier :
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Si l’isolation des planchers bas, des combles ou des caves est réalisable (ce qui dépend de la structure de l’immeuble),
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Si le chauffage collectif peut être individualisé ou optimisé,
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Si l’installation de certains équipements (comme une pompe à chaleur) est techniquement compatible avec le bâtiment.
Des solutions efficaces existent néanmoins, comme l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique, l’amélioration de la ventilation, ou encore le remplacement de radiateurs obsolètes par des modèles à inertie.
Bien s’entourer pour bien décider
La réussite d’un projet de rénovation – ou d’une mise en vente éclairée – repose sur la qualité de l’accompagnement. En tant qu’agence de gestion locative, nous constatons tous les jours à quel point la coordination entre syndic, artisans, gestionnaire, architecte ou BET est essentielle pour éviter les erreurs, respecter les délais et optimiser les aides financières.
Faire appel à un professionnel, c’est aussi l’assurance d’un suivi rigoureux, d’un chiffrage réaliste et d’un gain de temps précieux.
Vous possédez un appartement en DPE E, F ou G dans une copropriété ? Parlons-en !
Chez SONICE.IMMO, nous vous aidons à évaluer les options les plus pertinentes selon votre bien, votre budget et vos objectifs : revente stratégique, rénovation progressive ou mise en conformité énergétique complète.
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